mardi 29 mars 2016

Joies de la semaine * 4

C'est terrible comme au début de ces articles mon début de semaine se fait blanc... Comme dirait l'autre, j'ai la mémoire qui flanche... C'est moche...

Remontons le fil...

Lundi : Ma mère me retrouve après les cours pour aller chercher Petit Doux et l'emmener au jardin de découverte puis à la maison. Il lui présente doctement toute sa bibliothèque. Pour une bibliothécaire, c'est très approprié.

Mardi : Premier cours à la piscine sur laquelle je m'interrogeais depuis quelques temps. 8€ pour 30 minutes de cours, plus l'entrée, il y avait de quoi hésiter. Et bien, bonne nouvelle, ce n'est pas un cours où l'on s'endort ! Je manque même de boire plusieurs fois la tasse en tentant de reproduire les mouvements demandés. On a l'air fines, avec nos ceintures à flotteurs et nos gants palmes... Mais qu'importe, j'ai besoin de me dépenser et l'aquagym est la seule chose qui me tente avec l'inaccessible équitation (vadete retro, stupides longueurs, course à pied et autres tortures inadéquates !). 
Quant aux locaux, ils sont plus corrects que bien d'autres où j'ai eu l'heur (ou le malheur ?) de passer.

Mercredi : Journée douce de routine de mi-semaine : marché, parc, siestes du Nain, et au milieu repas avec deux collègues, lequel se passe très bien pour cause de sommeil durable de bébé. Nous échangeons surtout sur le collège, malgré mes tentatives de détourner la conversation, mais ce n'est pas fastidieux et je suis soulagée de voir qu'elles partagent certaines de mes opinions (des fois, je m'auto-interroge).

Jeudi : Discussion avec Akroma qui éclaire une journée somme toute assez dénuée d'intérêt par ailleurs.
Depuis notre accrochage musclé, mon nouvel élève aux casseroles bruyantes s'est mué en étrange fayot. Je suppose que je préfère ça. 
Le reste de la classe planche fort sérieusement sur le sujet de réflexion : "Faut-il avoir peur de la différence ? Vous appuierez votre réflexion sur votre culture historique, artistique et votre expérience personnelle." Un indice, les nains ? La réponse doit être "non".
Les cours s'enchaînent. J'arrive à finir vite mon rendez-vous du soir avec un parent en me servant vilement du prétexte du petit frère de deux ans de mon élève qui hurle son désintérêt pour les fort mauvaises notes de sa sœur. Et moi donc...

Vendredi : Et bien... Euh... C'est le fin de la semaine ?
Ah oui, et la fin de la présentation du latin aux petits de 6e. La dernière heure se passe bien : ils ont l'air content et le collègue qui a tenu à rester n'a pas donné l'impression de trop s'ennuyer. Étonnant.
Ah si, superbe surprise : le Paladin a eu le courage de passer acheter une machine à coudre et l'a ramenée dans ses bras depuis... Super loin. En plus d'être adorable, c'est vraiment utile car c'est un projet que nous avons depuis plusieurs années, jamais réalisé faute d'être à proximité du magasin adéquat pile au bon moment. Qui dit MAC dit ourlets des rideaux (actuellement thermocollés de façon... Bref) et donc lavage des dits rideaux. Au bout de deux ans, c'est bien de pouvoir le faire... Surtout que ceux du salon ont été attaqués à la compote de pêche quand même.

Samedi : Enfin ! Après trois semaines de folie, le Petit Doux se recale à une heure de réveil décente sans nous avoir auparavant pourrit la nuit ! Wééé ! Quoi que ce soit, c'est fini !
Nous devons changer notre poussette au relais et malgré quelques difficultés que nous passerons sous silence étant donné le titre de cette page, nous sommes victorieux. Pour récompenser le Paladin de sa patience et de ses efforts (il a dû casser à mains nues les roues de la poussette HS pour la faire rentrer dans le carton, pour vous situer - oh, une prétérition !), je nous achète deux gâteaux qui se révèlent à la hauteur de leur allure : un gland que d'aucuns pudiques voudraient rebaptiser Salambô (mais que notre boulangerie appelle bien gland, bordel : c'est vert avec un haut noir...) et une tarte poire-chocolat.

Dimanche : Repas de Pâques chez mes parents pour fêter et le chocolat et le point final à des années de galère. Mon père peut tourner enfin une page définitive sur plus d'une décennie. Les noeuds ont fini de se dénouer.
Par ailleurs, en plus de son excellent repas de lasagnes et tarte aux fraises, nous avons cherché nos chocolat de Pâques (oui, oui, à plus de trente ans) sur... Le mini balcon de mes parents. Et Micro a eu un jouet de Pâques parce qu'on a préféré lui éviter une orgie de chocolat. Mais il n'a pas l'oeil dans la poche et prélève avec aplomb sa dîme sur nos oeufs.
Au retour, nous évitons de justesse de nous faire tremper. C'est beau.


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