vendredi 22 avril 2016

Musée du Louvre - Mythes fondateurs, d'Hercule à Dark Vador

L'exposition étant à présent comprise dans le prix du billet d'entrée (qui passe donc de 10 à 15€, merci bien... Vive le Pass Education...), nous avons décidé d'aller la voir puisque les galeries du Louvre nous avaient attirés lors de ce deuxième jour de liberté.

Qu'en dire ?
Que les oeuvres présentées sont très belles dans leur grande majorité. Une stèle égyptienne, des vases grecs canoniques présentant Hercule, le casque de Dark Vador (quoi ?), des objets moins attendus venant de mythologies très diverses. C'est beau, indubitablement.
Mais où donc est ma réserve ? 
Et bien dans le fil conducteur si tenu qu'il en est presque tiré par les cheveux. 
Les cartels sont à destination des enfants, soyons clairs. C'est d'ailleurs intéressant quand de petites bornes proposent de regarder les oeuvres autrement. Mais c'est malheureusement très très léger. Voilà, ça, c'est ça. Certes. Et donc ? En quoi est-ce lié avec les autres oeuvres ? Quels sont les mythes propres à ces peuples ? Parce que parler du temps du rêve pour les Aborigènes sans plus s'avancer, c'est un peu rapide mon cher. Et encore suis-je, grâce à Akroma, familiarisée avec ce terme ! Mais pour ce qui est des Dogons, ma bonne dame, j'en perds mon latin.
La 3e salle avec ses inscriptions "Héros" et "Monstres" façon cartoons me rappelle les nouveaux programmes de 6e en français, avec tous leurs raccourcis et leur étroitesse. Comment passe-t-on d'Hercule à Icare et de là à Dark Vador ? Que viennent faire là ces tanukis ?
Oh, oui, c'est beau comme une exposition du Quai Branly. Et aussi obscur quand aux liens.
Je n'aurais pas aimé me déplacer juste pour cela.

Heureusement le Louvre nous recueille ensuite dans ses méandres et nous réussissons à nous y perdre volontairement pour découvrir les appartements de Napoléon III et les arts décoratifs du XIXe, après un passage par les transis qui me font toujours sourire. 
Bizarremment, devant eux au moins, les perches à selfies et les touristes bêtes qui collent leur tête devant des chefs d'oeuvre se font plus rares.

Transi de Jeanne de Bourbon-Vendöme, comtesse de Boulogne et d'Auvergne, morte en 1511

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