jeudi 28 avril 2016

Livre - Le grand méchant renard de B. Renner

Le renard me parle depuis fort longtemps : nourrie au Roman de Renart au point de l'étudier à l'université alors que ce n'était pas dans mon cursus, de lui consacrer ma maîtrise à travers le texte médiéval dont il s'inspire et de coller des renards partout dans ma maison (ma tasse préférée, mon porte-monnaie, plein d'objets de déco et récemment - tout autant que fortuitement - le doudou de mon fils), j'aime cette bestiole.
Pas pour son côté fourbe. Pour sa délicatesse, sa beauté, sa fluffyness (sans doute purement imaginaire, mais je m'en fiche).
Or donc, je me suis figée tel un renard guettant sa proie en apercevant la BD ci-dessus. Mais la couverture ne m'inspirait guère au niveau du dessin. J’ai tout de même feuilleté quelques pages pour découvrir avec joie que le trait est bien plus plaisant à l'intérieur et que c'est tout à fait mon humour. Je l'ai d'ailleurs dévoré dans les transports, au retour, en riant autant qu'avec un Pratchett (ce qui n'est pas sans vous situer mon enthousiasme).
Un pauvre renard chétif que tout le monde méprise gentiment (sauf les poules dont il rêve de se faire un repas et qui elles le méprisent violemment) accepte de voler des oeufs sur les conseils du grand méchant loup. Et de les couver. Puis de faire grandir les petits poussins afin de faire meilleure chère. Petits poussins qui l'appellent "Maman" et pensent donc être des renards, eux aussi.
C'est drôle, c'est très expressif, c'est plein de renards. C'est génial. Foncez :)

Et le blog de l'auteur au passage, pour apprécier les premières pages : Reineke


lundi 25 avril 2016

Les joies de la semaine * 8

Essayons de ne voir que le bleu...

Lundi : retrouver ma mère pour aller flâner à Montmartre. Le nez dans les vêtements pour bébé, puis dans les tissus et les dentelles. Manger sous la véranda de l'Eté en pente douce dont le cadre me ravit toujours. Récupérer ensuite mon fils pour une escapade à trois au Parc de Sceaux pour jouer près des arbres en fleurs et faire une collection de bâtons (très à la mode belettienne).
Mardi : réussir (à peu près) mes deux premiers projets de couture. Mesurer les progrès qui restent à faire, mais sans en être attristée. Faire des tours avec une mini-poussette empruntée à un autre enfant sous le soleil radieux d'avril.
Mercredi : décider d'appliquer la devise "quand même": donner le biberon du matin à 5h45, mais réussir ensuite à rendormir la Belette contre moi jusqu'à 7h30. Souffler pendant la sieste tant attendue (la journée sera longue avec un Paladin en mission). Commencer à travailler pour l'an prochain : savoir que je retrouve le Moyen-Âge m'enchante, même si la réforme l'ampute sauvagement.
Jeudi : Déposer le bébé. Partir à deux dans Paris. Arriver à l'ouverture du musée du Luxembourg et savourer luxe, calme et volupté. Regagner nos anciennes pénates pour un repas chez Prosper "comme avant". Passer chez Album et se perdre entre les BD et les livres et jouets. Sentir l'odeur des livres neufs par milliers. Trouver le cadeau d'anniversaire de Doux accroché en hauteur. Rentrer et prendre le temps d'attendre. Retrouver le bébé avec joie.
Vendredi : Même programme avec le Louvre et Aki où le katsu curry le cède à un simple curry accompagné un mini ramen et de croquettes au potiron. La pluie nous épargne. Acheter de la confiture de griottes pour succéder à celle à la poire.
Samedi : partir pour Sancerre où le froid est aussi dense que le brouillard. Changement de programme donc pour aller dans une très bonne auberge (même si un Micro râleux nous force à expédier le repas...). Mais l'entrée au chèvre chaud et la poire au vin du dessert sont sublimes. Ensuite, appel à un ami et direction la ferme de Port Aubry pour aller gratouiller moult bestioles et acheter du CHEVRE. Miam. Refuge dans la maison de C. pour se réchauffer et prendre un goûter aux spécialités du coin. Miam again.
Dimanche : Le petit-déjeuner de notre chambre d'hôte est un délice avec ses crêpes et ses confitures maison. Le ciel est tout bleu et nous retournons donc à Sancerre pour vraiment visiter la ville. Puis deux caves nous accueillent et nous partons avec quelques bouteilles. Puis après le déjeuner, retour vers Paris sans autre heurt qu'un orage battant juste à l'arrivée. Il nous reste du temps et la voiture : il faut abandonner l'idée de l'Arboretum à cause de la pluie et c'est donc un inattendu Ikéa qui nous voit débarquer. Nain tombe en amour devant la peluche du renard et de son "bibi !" (bébé) (brave enfant, quel bon goût). Malgré la foule, la visite n'est pas trop pénible car nous faisons la version courte avant de repartir à la maison pour se reposer, enfin !

Source

vendredi 22 avril 2016

Musée du Louvre - Mythes fondateurs, d'Hercule à Dark Vador

L'exposition étant à présent comprise dans le prix du billet d'entrée (qui passe donc de 10 à 15€, merci bien... Vive le Pass Education...), nous avons décidé d'aller la voir puisque les galeries du Louvre nous avaient attirés lors de ce deuxième jour de liberté.

Qu'en dire ?
Que les oeuvres présentées sont très belles dans leur grande majorité. Une stèle égyptienne, des vases grecs canoniques présentant Hercule, le casque de Dark Vador (quoi ?), des objets moins attendus venant de mythologies très diverses. C'est beau, indubitablement.
Mais où donc est ma réserve ? 
Et bien dans le fil conducteur si tenu qu'il en est presque tiré par les cheveux. 
Les cartels sont à destination des enfants, soyons clairs. C'est d'ailleurs intéressant quand de petites bornes proposent de regarder les oeuvres autrement. Mais c'est malheureusement très très léger. Voilà, ça, c'est ça. Certes. Et donc ? En quoi est-ce lié avec les autres oeuvres ? Quels sont les mythes propres à ces peuples ? Parce que parler du temps du rêve pour les Aborigènes sans plus s'avancer, c'est un peu rapide mon cher. Et encore suis-je, grâce à Akroma, familiarisée avec ce terme ! Mais pour ce qui est des Dogons, ma bonne dame, j'en perds mon latin.
La 3e salle avec ses inscriptions "Héros" et "Monstres" façon cartoons me rappelle les nouveaux programmes de 6e en français, avec tous leurs raccourcis et leur étroitesse. Comment passe-t-on d'Hercule à Icare et de là à Dark Vador ? Que viennent faire là ces tanukis ?
Oh, oui, c'est beau comme une exposition du Quai Branly. Et aussi obscur quand aux liens.
Je n'aurais pas aimé me déplacer juste pour cela.

Heureusement le Louvre nous recueille ensuite dans ses méandres et nous réussissons à nous y perdre volontairement pour découvrir les appartements de Napoléon III et les arts décoratifs du XIXe, après un passage par les transis qui me font toujours sourire. 
Bizarremment, devant eux au moins, les perches à selfies et les touristes bêtes qui collent leur tête devant des chefs d'oeuvre se font plus rares.

Transi de Jeanne de Bourbon-Vendöme, comtesse de Boulogne et d'Auvergne, morte en 1511

Musée du Luxembourg - chefs d'oeuvre de Budapest

Quelques jours pour retourner en arrière ou faire un saut dans le temps, retrouver nos habitudes d' "avant".

Commençons avec le musée du Luxembourg qui présente les chefs d'oeuvre de Budapest :


La muséographie est plaisante (c'est assez rare pour le signaler) : les oeuvres sont bien éclairées et mises en valeur par des fonds neutres. Classement d'abord chronologique dans les premières salles, puis mise en écho dans l'avant-dernière.
Je garde en mémoire de cette rapide visite (en arrivant à l'ouverture, nous avons eu toute la place pour admirer les oeuvres, mais elles ne sont pas très nombreuses, finalement, et les trois salles qui ouvrent l'exposition font la part belle à l'art religieux, du Moyen Âge au Cinquecento) une statue vivante de Ste Dorothée, en bois dont la polychromie est un souvenir et dont l'élancement, les courbes sont émouvants. 
Le visage d'une madone qui retient son enfant s'élançant presque hors du cadre, toute de douceur et de sourire retenu :
Giovanni Antonio Boltraffio, Vierge à l’Enfant, vers 1495, Budapest, musée des Beaux-Arts - See more at: http://museeduluxembourg.fr/actualite/chefs-doeuvre-de-budapest-le-xvie-siecle#sthash.oMoCPKV6.dpuf
 Boltraffio, Vierge à l'enfant, vers 1495

Giovanni Antonio Boltraffio, Vierge à l’Enfant, vers 1495, Budapest, musée des Beaux-Arts - See more at: http://museeduluxembourg.fr/actualite/chefs-doeuvre-de-budapest-le-xvie-siecle#sthash.oMoCPKV6.dpuf
Giovanni Antonio Boltraffio, Vierge à l’Enfant, vers 1495, Budapest, musée des Beaux-Arts - See more at: http://museeduluxembourg.fr/actualite/chefs-doeuvre-de-budapest-le-xvie-siecle#sthash.oMoCPKV6.dpuf
Plus loin une nature morte de l'école hollandaise dont la nappe semble prête à casser son moelleux sous nos doigts. Le verre délicat et le métal luisant vivent sous la lumière douce et l'on sent presque l'odeur du citron que sa pelure va entraîner à choir d'un instant à l'autre. Comme chez Chardin, le couteau rappelle le temps figé pour un instant, presque la vanité dans ce repas d'huîtres interrompu.
Puis le tableau qui est en affiche de l'exposition, La Femme à la cage, de Rippl-Ronai, au bleu lumineux, velouté, qui semble absorber le regard, le spectateur et ce qui l'entoure.

C'est donc une belle exposition, à mon goût, avec des cartels qui ne sont pas inintéressants, sans pour autant remplacer sans doute l'audio-guide, mais qui, comme toujours ou presque au Luxembourg, est trop succincte à mon goût.
Femme à la cage de József Rippl-Rónai, 1892

mercredi 20 avril 2016

La vague

Mon corps joue des tours à mon esprit ces temps-ci...

Force est de constater que la fatigue et les cycles me passent tour à tour sur et sous la vague. Je peux aussi bien faire preuve d'une énergie conséquente qu'avoir les sanglots bloqués dans la gorge en permanence et une sensibilité d'écorchée vive au point de ne plus dormir à la pensée d'une seule réflexion désagréable (certes, ça ne vient pas de nulle part : chat échaudé craint l'eau froide).

Mais c'est d'autant plus compliqué à maîtriser quand on ne peut pas se rouler en boule sous la couette et la vague pour attendre que ça passe.
Car il faut bien assurer les périodes inter-siestes (6h-13h et 14h30-19h45) ou le travail (là, honnêtement, c'est émotionnellement bien plus simple).

Or sentir son esprit à deux pas de la surchauffe émotionnelle est déstabilisant. J'ai l'impression de marcher au bord d'une falaise sans pouvoir oublier que le vent pourrait bien me faire déraper.

Il me faut de la bienveillance quand moi-même j'épuise mes réserves pour les personnes les plus essentielles, sans laisser grand chose pour les autres (mes 3e savent de quoi je parle et le collègue d’Histoire qui s'est pris une taloche aussi).

Parce que je connais le risque : si je dérape, c'est la colère blanche. Celle où l'on se voit, où l'on s'entend, posé sur le côté, dépossédé de son corps. Celle où toutes les choses enfouies qu'autrui s'est bien empressé d'oublier reviennent. Mais reviennent en plus avec toute la force des non-dits et de ce qu'on a encaissé sans vraiment broncher.
C'est très violent. Tant pour l'autre que pour soi.
Volcanique. 
A se demander si d'autres vivent ces montées flambantes qu'on ravale alors qu'elles brûlent la gorge et les yeux. A se demander aussi si d'autres les sentent, les devinent sous la surface qu'on tente de maintenir lisse.


dimanche 17 avril 2016

Les joies de la semaine * 7

Rituel (déjà 7 !) pour revoir la vie en couleurs

Lundi : avancer efficacement sur mon projet HDA. Et ne rien trouver à ajouter ! Mémoire qui flanche ou journée naze ? C'était lundi, en même temps...

Mardi : mettre en commun des rédactions de mes 4e avec leur lettre pour présenter au principal un projet délirant et rire avec eux. Valider l'idée du Taser pour les enseignants (fayot). Me noyer un tout petit peu moins à la piscine. Réussir à tempérer ma mauvaise humeur malgré l'agacement qui monte.

Mercredi : ne pas être captive à cause du mauvais temps. Recevoir deux bottes de fleurs gratuites pour Petit Doux et pouvoir en rentrant mettre jacinthes, frésias et anémones fushia et bleu nuit dans des vases. Retrouver des voisins sur la place et pouvoir parler pendant que les enfants toupillent alentours et chassent les escargots.

Jeudi : commencer à lire Fortune de France et m'y plaire.

Vendredi : journée qui s'écoule sans heurt. Réussir à corriger mes copies pendant que les élèves sont en contrôle et partir en vacances avec seulement 5 qui restent. Recommencer Orphan Black. Être en vacances !

Samedi : faire le marché sans personne ou presque. Partager moult gâteaux et réussir particulièrement le pomme-pistache improbable. Admirer les arbres en fleurs roses du grand parc, observer un écureuil et des perruches qui viennent manger des graines dans la main de promeneurs (Londres n'a qu'à bien se tenir !). Éviter la pluie une fois de plus ! Retrouver le générique d'Outlander (à défaut d'être transcendée par ce début de saison : il faut dire que les livres me spoilent totalement. My bad ! ).

Dimanche : journée douce. Aller au parc une bonne heure. Retrouver la maison fraîche et les rideaux repassés. Manger des yakisobas aux crevettes maison. Miam. Se reposer de concert. Retrouver le parc aux Jonquilles, malgré le temps changeant et y passer deux heures sans les voir filer. Commencer le coloriage d'une 2e carte ! Noël. Se dire que demain, j'ai du temps pour MOI.





mercredi 13 avril 2016

Les dérivés

C'est fou comme je me rends compte que j'ai perdu du temps. Il file, entre routine et course.
J'ai beau avoir des milliers de projets - calligraphie, lecture, couture, enluminure - je ne trouve que le temps de les amorcer.
Ainsi, de mon carnet de coloriage, seule une carte et demie sont en couleurs.
Mon carnet de calligraphie ne profite guère que de quelques minutes.
La machine à coudre n'est sortie que pour une heure de temps en temps et je n'arrive pas à mener mes projets à bien, soit que je perde de précieuses minutes en repassage ou réglages divers, soit que le dieu des chiffons soit contre moi et que je n'arrive à rien.

Mon aspire temps est tout petit. Il met un bazar monstre et demande une attention constante. A cause de sa vie au ras du sol, je passe encore plus de temps qu'avant à balayer, aspirer et serpillérer. A cause de ses quenottes en approche, je perds du temps à essuyer et nettoyer. Et à cause de ses déambulations et de sa curiosité, impossible de sortir machine ou crayons en sa présence, sauf à finir avec une boule plein de rire qui se colle à ma jambe et tente d'escalader.

Le temps est devenu précieux...

Courir chez la nourrice, courir au travail, courir pour corriger, cuisiner, se laver. Courir...

Je rêve un peu quand mes collègues me parlent de leurs journées de libre grâce à la crèche, aux grands parents, aux amis...
Et encore, j'ai mon mardi après-midi où je cours là aussi : deux heures pour la piscine et le reste me file entre les doigts.

Pour autant, je sais que ce n'est que temporaire, que beaucoup de choses reviendront. Qu'à nouveau, nous aurons du temps. Et puis, nous arrivons à prendre celui de vivre, de le voir grandir, courir, découvrir. Nous aurons le temps de sortir de cette parenthèse.

dimanche 10 avril 2016

Joies de la semaine * 6

Lundi : retrouver ma mère pour aller promener Petit Doux et les regarder rire tous les deux. Ils discutent avec les enfants de la crèche qui sont de l'autre côté du grillage du square, rigolent, jouent avec les coccinelles (RIP, petite bête à bon dieu attrapée par le bébé malgré ma vigilance...), empilent des cubes.
Mardi : me sentir progresser à la piscine, même si la tasse que je bois lors d'un exercice est due à une musculature encore insuffisante, selon la maître-nageur. C'est pas faux... "Mais les autres étaient comme vous à la base et regardez maintenant". On va dire que c'est encourageant.
Aller boire un thé sans manquer l'heure du rendez-vous, cette fois, et voir le temps filer sans comprendre comment il est déjà 16h !
Mercredi : voyage jusqu'à la banlieue nord. Le pavillon de ma grand-mère nous accueille avec ses fleurs partout. Belette court en tous sens, shoote dans un ballon, retrouve déjà ses marques, caresse deux chats, explore partout. Pendant qu'il dort, pause couture : choix de tissu et de fils ("Tu veux un mètre, cinq, dix ?"), échange de trucs ("Laver le tissu avant de coudre ? Jamais fait ça... Suffit d'en prendre un de bonne qualité..."), discussion sur tout et sur plein avec ma grand-mère et ma tante.
Jeudi : grosse journée pendant laquelle je mange enfin un rouleau de printemps de l'asiatique d'à côté dont le n° se passe sous le manteau. La sauce me fait pleurer un peu, mais c'est bon.
Entretien rapide avec une mère d'élève avec qui nous tombons d'accord. Espérons que sa fille change à présent...
Vendredi : sortie entre collègues le midi. Ce n'est pas ce que j'attendais, mais le repas est bon. 
Passage rapide pour aller récupérer un colis de tissus asiatisants qui sont mieux que ce que j'espérais.
Samedi : petite fête de la nature dans notre ville : visite d'une mini-ferme, jeux sur les bottes de paille, sortie entre deux averses avec un timing (presque) parfait.
Dimanche : réussir à enchaîner un tour au Luxembourg, un restaurant et la sieste de Doux à la maison avant de ressortir le faire se rouler avec enthousiasme dans les jonquilles du parc voisin. Manger deux salades : une toute fraîche au fenouil-radis pamplemousse-citron-mesclun et l'autre de framboises, de fraises et d'oranges. Lire (mieux vaut tard que jamais) les aventures de Difool dont le graphisme m'avait toujours tenue éloignée. Et apprécier.

dimanche 3 avril 2016

Joies de la semaine * 5

Lundi : jour de Pâques et donc excellentissime chocolat de la Mère de famille, après un bon repas, pour le fêter dignement.

Mardi : deuxième cours à la piscine, encore mieux que le premier, puis retour à la maison pour tester ma machine à coudre. Certains réflexes reviennent et j'en suis ravie. Le soir sent la violette puisque j'ai retrouvé mon shampoing parfumé au fond de mon sac de sport.

Mercredi : jour de bébé. Sortie à la bibliothèque pour le faire prendre l'air et jeux avec les livres, le mobilier et les autres personnes présentes. Pas de crises malgré la pluie dense qui nous prive de parc.

Jeudi : jour de grève. J'arrive à voir Aléthia sur le chemin de Paris. Les RER fonctionnent bien (ce qui m'arrange, mais n'est pas forcément top rapport à la grève sus-citée). Je renouvelle mon stock d'eau de camomille, ce qui m'apaise toujours. Je fais enfin les ourlets des rideaux qui attendent depuis deux ans. Boutique pour bébé où je fais des achats sans foule, sans attente, sans problème.

Vendredi : jour de cours sans accroc. Commande de tissus pour divers projets : renards et hiboux en approche (personne ne sera surpris). Du japonais aussi. Recherches d'idées et de patrons. Ça occupe sereinement mon esprit, c'est bien.

Samedi : jour de repos. Marché serein, bon repas, sortie à la Roseraie pour voir le printemps. Baptiste socialise avec un tas de wesh peu engageants qui s'adoucissent en voyant son sourire. Un monsieur danse avec lui sur le chemin. Il ne tombe pas de la journée ! Le soir est parfumé par l'odeur des escalopes milanaises. Avec une salade de roquette, on se croirait en Toscane...

Dimanche : un succulent petit déjeuner pour célébrer le dimanche. Du soleil, enfin ! Et même de la chaleur ! Les vélos nous propulsent au parc où le bébé se roule littéralement dans les jonquilles. Et admire les arbres immenses. A notre tour, nous redécouvrons la nature avec lui, le nez dans l'herbe. Découverte de violettes. Sortie dans la résidence : Belette y retrouve sa copine de nourrice et lui saute dans les bras.

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